Un nouvel espace de transparence radicale : GlassDoor.com

Je vous invite à découvrir Glassdoor.com surtout si vous êtes à la recherche d’un emploi, à l’écoute du marché ou responsable de la marque employeur de votre entreprise ! Trois millions de salariés ont déjà donné leurs avis sur près de 150.000 entreprises. Basé à Sausalito, près de San Francisco, cette start-up a levé 22 millions de dollars et je lui prédis un grand succès dans les prochaines années. J’ai découvert ce service il y a bien longtemps mais j’attendais de voir comment il allait tourner avant d’en parler.

Voici le site : http://www.glassdoor.com

Continue reading “Un nouvel espace de transparence radicale : GlassDoor.com”

SwissLife & La Poste à l’avant-garde !

Swiss Life vient de lancer une offre d’assurance pour la protection de la réputation des particuliers sur Internet. Reputation Squad est partenaire de cette offre.

Pour 9,90€/mois (pour le souscripteur et sa famille), Swiss Life met à disposition des particuliers les moyens à la fois financiers, juridiques et techniques pour les protéger en cas d’atteinte à leur réputation sur Internet. Continue reading “SwissLife & La Poste à l’avant-garde !”

BranchOut, un service de networking professionnelle intégré dans Facebook

branchout

Je vous invite à découvrir d’urgence BranchOut, une application lancée en juillet 2010 (1ère levée de fond de 6 millions de dollars). Le service est conçu sur le même modèle que Linkedin ou Viadeo (mise en relation, gestion de contacts, réseautage,…) mais intégré sur Facebook.

Pas besoin d’en dire plus pour comprendre que vous pouvez potentiellement faire du networking, non pas avec les 4 millions d’utilisateurs de Viadeo (qui truquent honteusement leurs chiffres), les 10 millions de Xing (2ème réseau social mondial, incontournable pour les germanophones) ou les 85 millions de Linkedin (le service de référence incontournable, mondial, souvent copié, jamais égalé) mais avec les 600 millions de membres de Facebook… le 3ème pays du monde en termes de population… si c’était un vrai pays ! A ceux qui me disent, je ne veux pas de Facebook pour le professionnel, c’est uniquement pour le récréatif (en général réponse des moins de 35 ans) ou j’ai déjà Linkedin (en général réponse des plus de 35 ans). Je réponds : “Comment pouvez-vous être professionnellement visible sur Internet et absent du 3ème plus grand pays du monde ?”.

Pour essayer BranchOut, il faut avoir un profil sur Facebook et ajouter l’application en vous connectant sur cette page :

http://www.facebook.com/apps/application.php?id=131479520210618

Étant donné que Facebook limite à 5 le nombre d’invitations qu’on peut envoyer à ses “amis” pour qu’ils rejoignent BranchOut, le moyen le plus rapide de “convertir” vos amis en contacts professionnels est de les inviter à utiliser l’application BranchOut (par e-mail, en écrivant un billet, ou encore par un tweet,…). En effet, si vous êtes mon “ami” sur Facebook et que vous ajoutez l’application BranchOut, nous serons connectés automatiquement. BranchOut m’enverra une alerte pour m’indiquer que vous faites partie de mon réseau professionnel sur Facebook par le simple fait d’ajouter cette application.

BranchOut a également ajouté un système de gestion des recommandations. Mais l’application n’est pas aussi sophistiquée que Linkedin en termes de fonctionnalités. Cependant, je suis sûr que le service évoluera dans les prochains mois. Je pense donc que BranchOut est un service plein d’avenir.

Depuis longtemps, Facebook cherche à devenir un réseau social universel répondant tant à des besoins personnels que professionnels. Depuis son lancement, Facebook a beaucoup amélioré la partie présentation professionnelle (allez sur Modifier profil, puis “Formation et emploi” -> c’est indispensable si vous utilisez BranchOut). L’interface est très intuitive et on approche d’un CV en ligne. Cependant, il manquait une dimension networking professionnel à Facebook et BranchOut comble ce vide.

Concernant l’usage de Facebook, je vous déconseille fortement de suivre Facebook dans sa volonté de créer un profil “All in One” (perso + pro). J’ai déjà expliqué à plusieurs reprises les risques, je ne reviens donc pas ici sur mes arguments. Par contre, il est pertinent de créer 2 profils Facebook sur 2 comptes différents :

– un profil professionnel avec sa photo, son prénom – nom, un e-mail professionnel et un “copier-coller” de son CV façon profil Linkedin. On peut y ajouter une touche “Club de Golf, Tennis, Voile,…” en y incluant quelques informations plus décontractées (photos, contenus humoristiques,…). Vous n’êtes pas obligé sur Facebook d’être aussi “pro” pur et dur que sur Linkedin. Facebook, c’est l’occasion de mettre une touche d’humanité sur votre identité professionnelle. Sur ce profil, vous pouvez accepter tous vos contacts professionnels selon la même logique que Linkedin étant donné que vous n’y publierez pas d’informations sur l’intimité de votre vie privée.

– un profil social avec un avatar (une image qui ne permet pas de vous reconnaître), un pseudo (qui ne permet pas de vous identifier), un e-mail personnel (yahoo, hotmail, free…) et sur lequel vous invitez un cercle très restreint de personnes qui font VRAIMENT partie de vos amis, de votre famille… Si vous avez plus de 50 amis sur ce profil social, vous êtes potentiellement en danger 😉

Attention, je ne dis pas qu’il FAUT absolument avoir 2 profils. De mon côté, je n’ai pas de profil social car je n’ai aucune intention d’utiliser Facebook pour m’amuser ou socialiser avec mes amis ou famille (si je devais le faire ce serait sur un autre service comme Hellotipi). De même, vous pouvez refuser de créer un profil professionnel et faire uniquement du social. Ce qui est important à retenir, c’est que si vous voulez faire un usage pro ET perso de Facebook, il faut avoir 2 profils !

Prudence toutefois car Facebook interdit d’avoir deux comptes pour une même personne. Mais, avec 600 millions d’utilisateurs, si vous utilisez 2 e-mails différents, avatar d’un côté, photo de l’autre, pseudo d’un côté, nom de l’autre, je ne vois pas bien comment ils pourraient faire le lien entre les 2 comptes. Facebook interdit de créer deux comptes parce qu’ils ont mis en place des paramètres de confidentialité qui permettent de gérer ce qu’on montre à qui. Techniquement, on est dans un monde parfait. Socialement, je ne compte plus le nombre de personnes qui se sont pris les pieds dans le tapis et ont ruiné leur réputation. De même, Facebook affirme que votre vie privée est protégée parce que vous êtes dans un espace privé ou partagé. En réalité, parce qu’on peut copier coller votre contenu (photos, textes) ou montrer son écran à une personne : votre compte est un espace public. Il est techniquement privé ou partagé comme l’affirme Facebook. Mais socialement, il est public.

Enfin, si vous êtes une entreprise, il est tout à fait déplacé de créer un profil. C’est de toute façon interdit dans les conditions générales d’utilisation. Il y a des “pages” pour ça (anciennement fan pages). Je suis excédé par cette pratique qui consiste à faire passer une entreprise pour une personne. Sur Facebook et Linkedin, il y a des espaces pour les humains et d’autres pour les entreprises. Que chacun reste à sa place. Sur Viadeo, il n’y a pas d’espaces pour les entreprises… Je ne comprends pas pourquoi, mais c’est à l’image (déplorable) du service en général.

Je crois beaucoup à BranchOut et…. à Facebook ! Certains disent que BranchOut pourrait même tuer Linkedin. Je ne pense pas que BranchOut va détrôner ou tuer Linkedin mais qu’ils vont co-exister dans des écosystèmes complémentaires, avec des valeurs ajoutées différentes. Il ne faut pas penser fromage ou dessert mais fromage et dessert… et si vous êtes vraiment gourmand comme moi dessert et dessert 😉

Pour finir une courte vidéo de 30 secondes :

Pour bien démarrer 2011, je vous attends donc dès maintenant sur :

http://www.facebook.com/apps/application.php?id=131479520210618

et voici mon profil Facebook si nous ne sommes pas encore amis !

Mise à jour du 15 août 2011 :
BranchOut vient de m’écrire que j’étais le 7859ème inscrits sur leur service qui en compte aujourd’hui plusieurs millions.

Interview d’Albéric Guigou, co-fondateur de ReputationSquad

alberic-guigou-reputationsquad1Pour bien démarrer l’année 2011, je vous propose une interview d’Albéric Guigou qui nous livre sa vision sur l’identité et la réputation numériques. Albéric est le co-fondateur de Reputation Squad, une agence d’E-réputation.

Reputation Squad a été créée pour accompagner les entreprises et les particuliers dans le bouleversement que représente l’avènement du Web Social. L’agence intègre l’ensemble des savoir-faire nécessaires à une appréhension efficace des problématiques d’image et d’e-réputation :

  • Département Juridique
  • Département Réseaux Sociaux et Veille (community management, etc.)
  • Studio de Création Digitale (sites, blogs, rédactionnel, vidéo)
  • Département Marketing/Communication

Reputation Squad compte parmi ses clients des entreprises de dimension internationale comme des personnalités médiatisées.

Bonjour Albéric, peux-tu te présenter ?

Je suis le co-fondateur de Reputation Squad avec Fabrice Ivara. Je suis passionné par le changement et donc par l’environnement mouvant du Web.

Peux-tu nous donner trois exemples de missions que tu réalises pour tes clients ?

Je vais me concentrer sur des missions relatives aux individus puisque je discute avec le Pape du Personal Branding 😉

1. Une première mission assez typique est celle d’un nettoyage de réputation pour un individu lambda. Quelqu’un qui n’est que faiblement exposé mais qui a été attaqué. C’est un cas assez commun. Une personne que vous connaissez dans la vie réelle utilise des outils Web pour vous nuire : blogs, forums ou réseaux sociaux. Le client nous demande alors de faire supprimer ce résultat négatif du web, c’est-à-dire des résultats dans les moteurs de recherche.

2. Une deuxième mission consiste à supprimer les traces laissées par une attaque en créant un contenu pertinent et valorisant pour notre client. Nous allons le faire exister sur le Web dans une logique de Personal Branding. Nous allons le rendre plus visible et l’aider à mettre en valeur son parcours, sa personnalité sur le web afin de satisfaire la curiosité des internautes.

3. Enfin, des personnalités publiques, dirigeants ou politiques, nous abordent sur l’angle de la construction de leur image en ligne et nous confient la gestion de l’ensemble de leur e-réputation. De la veille, à la création de contenu en passant par leur stratégie éditoriale.

Il est à noter que pour toutes nos missions, nous ne sommes pas dans une logique de volume ou de standardisation. Chaque client est unique, possède une problématique particulière et nous voulons leur fournir une prestation sur-mesure et haut de gamme. L’aspect conseil est essentiel dans notre approche.

Quelle est ton analyse du marché de l’e-réputation ?

C’est un marché qui est plutôt vague car le terme e-réputation est lui-même assez vague et donc soumis à diverses interprétations.

Je ne vais pas me prononcer sur les différentes offres du marché mais souvent des agences utilisent le terme e-réputation pour repackager leurs offres RP, call centers ou web existantes. Je conseille donc aux entreprises de se poser les bonnes questions avant de signer un contrat sur la seule notion de « e-réputation ». Quels sont mes objectifs ? Y-a-t il des problèmes à solutionner d’urgence ? Quelles sont les communautés qui pourraient être intéressées par mes marques, mes produits ?

Cette dimension audit, réflexion est essentielle avant de se lancer dans la construction d’une activité sur le Web Social. Il y a par voie de conséquence une dimension formation, évangélisme incontournable dans nos métiers vis-à-vis des clients.

En termes de croissance, il y a clairement une accélération de la prise de conscience de la part des professionnels. On le ressent en particulier dans des domaines comme l’e-tourisme où les questions d’e-réputation sont devenues incontournables pour les hôtels par exemple.

L’e-réputation est un marché qui a vocation à exploser dans ses différentes dimensions du Social CRM jusqu’à la gestion de crise.

C’est quoi le métier de nettoyeur du Net ?

“Nettoyeur du Net” est une expression que la presse utilise pour nous décrire et qui comporte une certaine part de réalité puisqu’elle décrit l’une de nos composantes métiers.

Nettoyer, supprimer des contenus faux, diffamants, insultants, racistes, etc. est parfois la seule solution à même de rétablir une situation. Le problème essentiel réside dans la façon dont Google va hiérarchiser certaines pages de résultats. Si vos premiers résultats sont le fruit d’une personne mal intentionnée, l’impact sur la perception d’une personne peut être dévastateur. Il faut donc faire disparaitre ces traces.

Je peux te donner deux exemples qui me viennent à l’esprit :

– Un homme délaissé qui accable son ancienne épouse sur des forums,

– Un article de presse inexact qui vous décrit piteusement et se trouve toujours dans les premiers résultats des années après,

– Un faux profil sur un réseau social (usurpation de votre identité) qui trompe votre entourage et vous donne une mauvaise image.

Quelle a été la genèse de Reputation Squad ?

Mon associé (Fabrice Ivara) et moi-même nous intéressions depuis longtemps aux questions d’image en ligne. Le déclic a réellement eu lieu avec l’essor des réseaux sociaux et l’apparition des moteurs de recherche sur les personnes. C’est à partir de là que l’idée de bâtir une agence dédiée à l’image en ligne, à l’e-réputation dans toutes ses dimensions nous est venue.

Nos deux parcours et approches complémentaires nous ont permis de mettre en place une structure qui cumule : communication, approche juridique, conseil et social media.

Que penses-tu du Personal Branding ?

Je pense que c’est un enjeu fondamental pour tout un chacun. Certains en font sans le savoir d’ailleurs. L’impact d’un Personal Branding réussi est un formidable accélérateur de carrière dans certains métiers : web, journalisme, etc.

Je pense que cela sera bientôt le cas de manière globale. C’est d’ailleurs un axe fort de croissance pour nous. Nous avons élaboré notre conception maison du Personal Branding et nous la mettons au service de nos clients pour qu’ils existent sur le web (en particulier le web social).

Certains pensent qu’il s’agit d’un ego trip, de nombrilisme. Je ne partage pas ce point de vue. Je vois trop de conséquences réelles pour me dire qu’il s’agit d’une simple mode. Il faut simplement que cela devienne concret pour que la personne en perçoive l’intérêt. Positivement en étant abordé par un chasseur de têtes par exemple, ou négativement lorsque votre image nuit à votre carrière.

Je pense qu’il faut d’ailleurs poursuivre au maximum cette “éducation” du grand public comme tu l’as initiée avec ton ouvrage. Les gens doivent réaliser à quel point cet enjeu est décisif et combien certains sont en train de gagner un avantage concurrentiel sur le marché du travail au moyen du Personal Branding.

Le mot de la fin ?

Personal Branding, E-réputation,… derrière ces buzz words se trouvent des problématiques fondamentales.

Merci Albéric, que la force réputationelle du Web soit avec toi 😉

Avez-vous votre gravatar ?

Gravatar est le service qui vous permet d’avoir votre photo sur les commentaires que vous faites dans les blogs. C’est plus sympa de lire un commentaire en voyant le visage de son auteur.

Alors, pour soigner votre identité numérique et humaniser votre présence virtuelle, je vous conseille d’ouvrir un compte sur Gravatar. Une fois inscrit, vous téléchargez une photo, vous associez cette photo à un e-mail. Lorsque vous faites un commentaire sur un blog, utilisez cet e-mail. Le blog se connecte sur Gravatar pour voir si un compte existe avec cet e-mail et si c’est le cas, il importe votre photo. Facile ! Il est même possible de créer plusieurs e-mails et de les rattacher à des photos différentes ou identiques. Si vous changez d’e-mail, votre photo continuera à s’afficher même si l’e-mail n’est plus actif ou valide.

Comment ? Vous n’avez pas encore votre gravatar ? Pas gravatar… il n’est jamais pas trop tard pour bien fard !

Pour en savoir plus sur ce service et comprendre son potentiel, je vous conseille la lecture de ce billet de Frédéric Cavazza sur le blog Médias Sociaux :

www.mediassociaux.com/2010/03/28/gravatar-se-transforme-en-un-reseau-social-distribue

A titre d’exemple, voici mon profil sur Gravatar :

www.fr.gravatar.com/olivierzara

(Gravatar permet aussi d’afficher un profil en ligne tout comme Google Profiles www.google.com/profiles/axiopole)

Comment devenir un Homo Numericus ?

Amal BELKAMEL & Amine BENHAMZA (auteurs sur Digital Reputation Blog) ont réalisé un schéma très pédagogique pour comprendre l’évolution de l’Homo Numericus : sa naissance, son développement puis son épanouissement.

On pourrait presque faire un parallèle avec la pyramide de Maslow façon “les besoins de l’homme numérique” !

Voici donc un schéma simple et pertinent sur l’identité numérique :

L’évolution de l'Homo Numericus

Source : Digital Reputation Blog – “Homo Numericus : Je m’identifie, je diffuse et je gère ma réputation