Qui je suis, où je veux aller et comment je peux y aller

A lire sur Cadremploi, un excellent témoignage de Régine Bourg sur sa démarche de Personal Branding.

Voici quelques extraits de son témoignage :

“Je compare ça à un sablier : au départ, ça paraît large et flou. On ne voit pas trop où ça peut nous mener. Et puis à force de travailler sur soi, on agence de manière cohérente chaque nouvelle couche.”

“Habituellement, quand on réfléchit à un projet professionnel, on regarde simplement ses acquis. Là, on cherche ses points forts, ses talents. On réfléchit même sur des compétences que l’on doit encore développer. Le tout est de se mettre en accord avec ses valeurs.”

“On finit par ne plus accepter n’importe quoi dans sa vie professionnelle. Mais on ne sait pas toujours pourquoi. Le Personal Branding permet d’identifier cet ensemble de valeurs qui font notre authenticité. […] On devient identifiable, car on est soi-même et non pas la copie d’un autre. ”

“Je suis plus à l’aise dans mon métier parce que je sais que c’est celui qui me correspond. Du coup, j’arrive à être plus efficace, plus performante et mon mieux-être favorise ma motivation.”

“Les effets d’un grand bol de confiance en soi ? « En réalité, c’est plus que de la confiance en soi, réfléchit Régine. C’est que j’ai une idée claire de qui je suis, d’où je veux aller et de comment je peux y aller. »”

En complément, vous pouvez lire, toujours sur Cadremploi, un article rédigé à partir des interviews de 2 experts du Personal Branding, Béatrice Cuvelier et Gilles Noblet qui est l’auteur du livre “Développer sa marque personnelle : le personal branding pour tous dans son métier, sa carrière, sa vie” aux Editions du CFPJ – Avril 2009

Voici quelques extraits de l’article :

“Étymologiquement, le mot « marque » signifie « empreinte ». Il ne s’agit donc pas de devenir un « produit » phare, pas plus qu’une star. Il s’agit juste de trouver les talents, compétences et expériences qui, combinés, font de chacun d’entre nous quelqu’un qui peut être reconnu dans ce qu’il fait.”

“Ce n’est pas une méthode pour être meilleur que les autres. C’est un cheminement pour trouver sa place dans son secteur. Il peut même être très utile pour la cohésion d’équipe : chacun sait ce qu’il apporte à l’entreprise et n’empiète pas sur le travail des autres.”

“La différence sur les autres disciplines, c’est que le Personal Branding ignore les failles et les défauts, remarque Béatrice Cuvelier. Il fait le point sur les ressources positives qui nous permettent d’avancer.”

En conclusion…

Si vous n’aviez qu’une seule chose à retenir de ces 2 articles :

Le Personal Branding n’a en aucun cas vocation à faire de vous une STAR. L’objectif est de vous aider à mieux vous connaître et à être connu et reconnu pour ce que vous faites bien. Si vous voulez devenir une star, essayez la Nouvelle Star !

Pour élargir sur ce thème, qu’on soit dans le management d’équipes ou dans le management de l’intelligence collective, on n’a vraiment pas besoin de stars pour créer de la performance collective. Les “stars” ont tendance à être acteurs de leurs propres performances pour être encore plus stars.

Quand les cambrioleurs utilisent les réseaux sociaux… (2)

A lire sur http://www.01net.com/editorial/505575/quand-les-cambrioleurs-font-leur-marche-sur-facebook/

Extraits :

– Les utilisateurs de Facebook qui s’enthousiasment sur leurs vacances à venir ou exposent l’intérieur de leurs habitations doivent être conscients qu’ils risquent d’attirer l’attention de cambrioleurs potentiels.

– 38 % de ces internautes publient des informations sur leurs vacances à venir… associé au fait qu’une proportion alarmante d’utilisateurs sont prêts à devenir virtuellement “amis” avec des gens qu’ils ne connaissent pas vraiment.

– Il en résulte qu’un parfait inconnu peut potentiellement être informé des centres d’intérêt, de l’adresse et des projets de déplacements d’une personne.

Where is the bon sens numérique ?

😉

Quand les recruteurs utilisent les réseaux sociaux…

A lire sur http://catpointzero.com/breve-45-des-recruteurs-utilisent-les-reseaux-sociaux/ (ne ratez pas le dessin)

45% des recruteurs américains utilisent les réseaux sociaux pour en savoir plus sur les candidats (contre 22% l’an dernier, ça va vite !).

35% des recruteurs auraient déjà décidé de ne pas retenir un candidat à cause d’informations trouvées sur ces sites.

Source : MarketWatch

7 articles de presse et 8 vidéos sinon rien !

C’est fait ! J’ai mis à jour la page Presse / Vidéos de ce blog (voir barre de menu en haut de page). L’occasion de faire un billet avec un beau copier coller de la page et de vous permettre de réagir.

Mon prochain passage en France est prévu du 21 septembre au 4 octobre ainsi que début novembre et début décembre.

Voici donc 7 articles de presse (dont une vidéo sur Culture Pub) et 8 vidéos (conférences, interviews) réalisées dans le cadre du lancement de mon livre.

REVUE DE PRESSE

  • Interview sur Capital du 26 mai 2009 : « Le personal branding permet de se distinguer en communiquant sur ses différences »

Lire l’article…

  • France Info du 30 juin 2009 : « Le Personal Branding au service de votre image pro »

Lire l’article…

  • Interview pour l’éditeur de blog Typepad du 5 mai 2009 : ” Créer un blog professionnel en 5 étapes”

http://pro.typepad.fr/5_etapes/2009/04/etape-1.html

J’ai contribué sur l’étape 1 et 2. Voir aussi les liens utiles : http://pro.typepad.fr/liens/

  • Interview sur Cadres Online dans le cadre d’un dossier sur le Personal Branding du 27 mai 2009 : « Personal Branding : la marque, c’est l’homme ! »

Sommaire du dossier :

– Définition : Imposez votre propre marque !
– Outils : Social Networks, blogs, … : améliorez votre visibilité personnelle
– Réputation : Gérez le buzz autour de vous
– Interview : « Démarquez-vous, sachez communiquer, démontrez votre singularité et votre valeur ajoutée »

  • Interview pour le journal Le Soir du 4 avril 2009 (Belgique) : “Ne faites plus brand à part”

Lire l’article…

  • Interview pour Six Apart du 4 mai 2009 : ” Démarquez-vous… Abusez du Personal Branding”

http://www.itrpress.com/cp/2009/2009-05-04_16621.pdf

Ma contribution page 6.

  • Interview sur Culture Pub diffusé sur NT1 dans l’émission du 4 avril 2009

http://www.culturepub.fr/emissions/emission-2009-04-06.html

Il faut cliquer sur la droite de la vidéo sur “L’enquête + Rétro Pub – 8’31 – Le Personal Branding”

Remarques :
1. A la fin de la vidéo, Sébastien Emeriau, publicitaire chez Saatchi & Saatchi, nous livre sa vision du Personal Branding et il n’est pas fan (atteinte à la liberté). J’avoue n’avoir rien compris à son intervention probablement parce qu’il a été coupé et que ce qu’il dit est sorti de son contexte. Mais, je suis très surpris qu’il témoigne avec le statut d’expert du domaine. Est-ce que quelqu’un le connait ? J’ai fait une recherche sur Internet et n’ai trouvé aucune contribution de sa part sur le Personal Branding (ni article, ni blog… RIEN).

2. Malheureusement, la journaliste reprend les propos de Sébastien Emeriau pour conclure que le but du Personal Branding est que tous les candidats se ressemblent. C’est bien sûr faux puisque c’est déjà le cas ! Le but, c’est justement que les candidats et leurs CV ne se ressemblent pas, que chacun puisse communiquer sur sa singularité…

VIDEOS SUR LE PERSONAL BRANDING

Eric Briones (dit Darkplanneur sur le Web) est directeur du Planning Stratégique de Publicis. Il m’a proposé une interview en mai dernier dans le cadre de la création d’une nouvelle émission : Darketing, l’actualité littéraire du marketing.

Il y a même une affiche pour cette vidéo parce que, comme le dit Eric, un bonheur ne vient jamais seul !

Darketing

C’est une excellente vidéo pour découvrir en 5 mn les éléments essentiels du Personal Branding.

France Info a relayé cette vidéo le 30 juin : « Le Personal Branding au service de votre image pro » (Ecouter l’émission). On peut visualiser d’autres interviews sur cette WebTV : www.darkplanneur.tv

  • TechTocTv présente 3 débats sur le Personal Branding

TechTocTv a organisé 3 débats sur le Personal Branding en avril 2009 avec Frédéric Bascunaña, Camille de Abreu, Alexandre Lachaut, Jean-François Ruiz et Olivier Zara

L’animateur Frédéric Bascunaña impulse une très bonne dynamique à ce plateau. On ne s’ennuie pas ni en participant, ni en regardant ! Camille et Alexandre sont web-prudents et plutôt sceptiques sur la démarche dans la première partie, seront-ils toujours dans cet état d’esprit dans la troisième partie ?

Introduction au Personal branding : comment gérer son identité et sa réputation ? (Partie 1)

Pourquoi et comment être authentique dans son Personal Branding ? (Partie 2)

Les clés de la réussite dans une démarche de Personal Branding ? (Partie 3)

  • YouOnTheWeb : Code de la route numérique ou bon sens numérique ?

Source : http://www.axiopole.info/2009/05/09/code-route-numerique-ou-bon-sens-numerique/

  • Soirée débat du 9 avril 2009 à l’université Léonard de Vinci avec Vincent Montet (IRM Agency) et Miguel Membrado (Kimind).

Source : http://www.axiopole.info/2009/06/03/personal-branding-leonard-de-vinci/

  • Interview sous le soleil de Brest (par Denis Failly)

Source : http://www.axiopole.info/2009/04/11/interview-brest/

  • Conférence sur le Personal Branding (version courte de 15 mn)

Source : http://www.reputation.axiopole.info/2009/05/08/conference-personal-branding-chez-vous/

Une vidéo pour comprendre le Personal Branding en 5 minutes avec Darketing

Eric Briones (dit Darkplanneur sur le Web) est directeur du Planning Stratégique de Publicis. Il m’a proposé une interview en mai dernier dans le cadre de la création d’une nouvelle émission : Darketing, l’actualité littéraire du marketing.

Il y a même une affiche pour cette vidéo parce que, comme le dit Eric, un bonheur ne vient jamais seul !

C’est une excellente vidéo pour découvrir en 5 mn les éléments essentiels du Personal Branding.

France Info a relayé cette vidéo le 30 juin : « Le Personal Branding au service de votre image pro » (Ecouter l’émission). On peut visualiser d’autres interviews sur cette WebTV : www.darkplanneur.tv

Voici le communiqué de presse du lancement de Darketing pour ceux qui veulent en savoir plus sur le concept :

Darketing est un concept de programme unique, dans l’univers de l’e-Learning et de l’édition. Darketing est dédié à l’actualité littéraire du Marketing et de l’Economie. Il donnera la parole aux auteurs eux-mêmes, dans une forme contemporaine et pragmatique, inventant les contours « d’une fiche de lecture 2.0 ». Fondamentalement universel, Darketing ne se limitera pas aux auteurs français, mais s’ouvrira régulièrement aux bestsellers marketing anglo-saxons.

Les partenaires officiels de Darketing sont :

L’ISG (Ionis Groupe), Co- producteur de l’émission
Strategies.fr (Groupe Reed Business), Diffuseur de l’émission
Wat. tv (Groupe TF1), Portail hébergeur de l’émission

Présent depuis 2005 sur la toile, Darkplanneur est un espace de référence et d’échanges sur le monde de la communication, créé par Eric Briones (Directeur du planning stratégique de l’agence Publicis EtNous, Chroniqueur de l’émission « J’ai mes Sources », Auteur de l’ouvrage Buzz marketing) et Thomas Mondo (Planneur stratégique  senior de l’agence Publicis EtNous, Chroniqueur du webzine Menstyle).

Le Personal Branding au service de l’entreprise 2.0

Dans l’Entreprise 1.0 actuelle, le collaborateur est contraint de se dissoudre dans le collectif sans pouvoir mettre en avant la richesse de sa singularité. Dans l’Entreprise 2.0, chacun a la possibilité de construire sa marque personnelle à partir de ses aptitudes, compétences et qualités et de la conjuguer avec d’autres marques personnelles pour son propre bénéfice et celui du collectif.

Qu’est-ce que l’entreprise 2.0 ?

Dans mon livre sur le management de l’intelligence collective, il est question de l’entreprise intelligente mais ce n’est plus à la mode en ce moment. Maintenant, on parle d’entreprise 2.0 ! C’est le nouveau concept « marketing » pour décrire l’évolution des organisations dans une économie du savoir. Une évolution indispensable dans le cadre d’une compétition mondiale où l’innovation fait la différence entre les entreprises qui survivent et celles qui vont disparaître. Une entreprise 2.0 sait développer la créativité, l’innovation ou la réflexion collective pour obtenir une performance collective supérieure à la somme des performances individuelles. Cela consiste par exemple à être capable de prendre des décisions éclairées par les intelligences et les savoirs des personnes impactées directement ou indirectement par la décision à prendre.

L’objectif est de transformer l’organisation sur un mode « chaordic » (cf. http://en.wikipedia.org/wiki/Chaordic ). L’enjeu de ce nouveau mode d’organisation est de savoir faire co-exister en bonne intelligence une structure hiérarchique verticale qui cherche à « garder le contrôle » et une structure transverse informelle qui cherche à dynamiser les réseaux sociaux pour résoudre des problèmes et innover en mobilisant toutes les intelligences et tous les savoirs disponibles dans l’organisation. Il s’agit pour les managers de savoir manager dans le paradoxe de l’ordre et du chaos qui finalement sont ensemble une source d’équilibre et de développement durable quand on ne sacrifie pas le chaos sur l’autel de l’ordre et inversement !

L’entreprise 2.0, ce n’est pas « une entreprise + du Web 2.0 ». L’objectif n’est pas la création d’une entreprise technophile mais d’une « entreprise intelligente » dont les salariés ont un vouloir coopérer (une culture, des croyances qui favorisent les coopérations intellectuelles), un savoir coopérer (un mode de management adapté à l’entraide sur les activités très intellectuelles) et enfin un pouvoir coopérer (une organisation et un fonctionnement qui favorisent la transversalité et le partage des bonnes pratiques). Les technologies Web 2.0 font partie du pouvoir coopérer, elles viennent en support de la culture, des compétences et du fonctionnement de l’organisation.

Beaucoup de dirigeants d’entreprises sont prêts à croire ceux qui leur racontent qu’un simple logiciel va changer leur culture d’entreprise, développer les compétences de leurs managers et enfin transformer leur organisation et leur fonctionnement. L’heure viendra où il faudra faire les comptes, ce sera aussi l’heure des désillusions !

Dissoudre un individu dans le collectif nuit gravement… au collectif !

Dans une entreprise 2.0, le collectif est très important. Or notre société et nos organisations sont marquées par un excès d’individualisme que tout le monde ressent et que certains dénoncent. Mais, la majorité s’en accommode. Pourtant, cet individualisme est toxique. Il pousse en particulier à l’irresponsabilité et à la défense permanente de son intérêt personnel sans préoccupation particulière pour l’intérêt général.

D’un excès d’individualisme, on bascule parfois brutalement dans un excès inverse, celui qui consiste à dissoudre l’individu dans le collectif. Les systèmes de gestion du capital immatériel (KM, intelligence collective, réseaux sociaux, communautés,…) fonctionnent souvent uniquement sur le principe de la carotte et du bâton. Exemple : tu publies un document dans la base documentaire, on te donne une carotte. Tu ne publies rien, tu reçois un coup de bâton. Le contrôle, la récompense ou la sanction, ce n’est pas mauvais en soi. C’est même nécessaire mais c’est insuffisant.

Nous sommes tous uniques. Nous avons notre singularité. Nous cherchons la reconnaissance de nos mérites (cf. pyramide de Maslow) et nous ne sommes donc pas prêts à être dissous dans un collectif. L’individu doit exister dans le collectif et sa contribution doit être reconnue nominativement (rattachée à lui). Mais ce n’est pas le collectif qui peut faire ce travail. Chacun des membres du collectif doit se prendre en charge et devenir autonome pour faire reconnaître sa contribution. Cela nous amène à différentes techniques dont le Personal Branding (une nouvelle méthode de gestion de carrière que je décris dans mon dernier livre : Réussir sa carrière grâce au Personal Branding – Eyrolles, mars 2009).

Le rôle du Personal Branding dans l’entreprise 2.0

Le Personal Branding permet à un individu de faire rayonner sa marque personnelle (ses talents, son expertise, ses réalisations, ses réussites,…) au sein de son organisation, dans les réseaux sociaux, les communautés, les équipes ou les projets mais aussi bien sûr à l’extérieur de l’organisation s’il souhaite se préparer à une transition (chômage ou démission).

Faire rayonner son expertise, ce n’est pas se vanter ou être prétentieux. Le but du Personal Branding est d’offrir au collectif une visibilité sur les talents de chacun de ses membres pour innover et résoudre des problèmes. D’une certaine manière, on apporte une réponse au problème récurrent de la localisation des experts et des expertises, problème auquel les LDAP, annuaires ou systèmes d’analyse automatique des communications n’apportent pas de réponses satisfaisantes.

Le Personal Branding permet de rééquilibrer le système. L’individualisme est toxique tout comme le collectivisme. Il s’agit de trouver un nouvel équilibre, un jeu gagnant pour l’individu et gagnant pour le collectif. L’individu contribue au collectif et sert l’intérêt général parce que c’est aussi dans son intérêt personnel. Il le fait parce que sa contribution au collectif est reconnue nominativement. Il le fait pour faire rayonner sa marque et en tirer un bénéfice comme une promotion, des bonus, l’intégration d’un nouveau projet, d’une équipe, etc. Mais, tout ce qu’il fait pour lui sert aussi le collectif par rétroaction.

L’adoption de nouveaux comportements qui favorisent l’émergence de l’entreprise 2.0

Le Personal Branding est une démarche en 3 parties :
•    Mieux vous connaître – Connaissance de soi
•    Mieux vous faire connaître – Être visible
•    Mieux vous faire reconnaître – Gérer votre réputation professionnelle

C’est une démarche conçue initialement pour aider un individu dans la gestion de sa carrière. A priori, l’objectif est individuel. Mais, une analyse plus poussée permet de comprendre le Personal Branding comme un outil au service du collectif en général et de l’entreprise 2.0 en particulier, par exemple dans les réseaux sociaux ou les communautés de pratique.

Voici donc une autre lecture des 3 parties de la démarche :

1.    Mieux vous connaître, c’est être capable à travers un travail d’introspection de définir votre identité professionnelle. Pour réussir cette partie, il est indispensable de solliciter le feed-back de son entourage social et professionnel. Il faut chercher de l’aide dans le collectif pour mesurer les différences entre notre perception de nous-mêmes et la perception des autres. Cette mesure est d’autant plus importante que la perception de la réalité par notre entourage est toujours plus forte que la réalité elle-même.
2.    Mieux vous faire connaître, c’est savoir augmenter la visibilité de votre identité professionnelle. L’un des aspects les plus importants de cette partie est la construction d’un réseau de contacts professionnels. Construire son réseau de contacts ne peut se faire que dans une logique gagnant / gagnant. Tous les experts du networking vous expliqueront qu’il faut d’abord donner à son réseau avant de recevoir. Vous donnez de l’aide et ensuite seulement, vous pouvez chercher de l’aide (pour trouver des clients ou un emploi).
Outre la création d’un réseau, il est aussi important de publier du contenu en particulier à travers un blog ou des articles. Un blog est un outil de publication de contenu qui fonctionne comme une peinture. Si personne ne la regarde, elle n’a aucune valeur. Dans le blogging, la production d’un contenu de qualité est donc aussi importante que la création d’une communauté de lecteurs qu’on fera grandir en créant des liens avec elle. Il s’agit par exemple d’engager la discussion avec sa communauté (« Qu’en pensez-vous ? ») ou de répondre aux commentaires et aux questions qui sont posées par les visiteurs de son blog. On est donc dans une logique de production de contenu qui ne sera visible que si on est capable d’entrer aussi dans une logique de réseau, de communauté, d’échanges et à travers les commentaires sur les billets, on entre même dans une logique de co-création, de co-construction du contenu.
3.    Mieux vous faire reconnaître, c’est gérer votre réputation professionnelle. Pour cela, il faut garder le contact avec ses références tout au long de sa carrière et demander des recommandations. Une référence est une personne avec qui vous avez réalisé une ou plusieurs actions avec succès soit ponctuellement (sur un projet), soit dans la durée (mois, années). Demander une recommandation à une référence permet de mettre par écrit la description de l’action réussie avec cette référence. Une recommandation est un outil de validation des aptitudes métier, expertise ou qualités humaines que vous déclarez dans votre CV ou votre lettre de motivation. Gérer sa réputation professionnelle, c’est donc savoir gérer un réseau de références et être capable de demander de l’aide à son réseau au moment où on réussit une action (par une demande de recommandation) et plus tard pour une mise en relation.

Le Personal Branding, en première lecture, c’est purement individuel. Mais quand on regarde plus près, on retrouve les composantes majeures du management de l’intelligence collective et des connaissances :
–    Réseaux, communautés, collectif
–    Jeu gagnant-gagnant
–    Entraide (aider et chercher de l’aide) – Collaboratif

Apprendre aux individus à créer et gérer leur marque personnelle, c’est leur apprendre à adopter des nouveaux comportements, à entrer dans de nouvelles logiques qu’ils sont plus à même d’accepter dans le contexte de la gestion de leur carrière puisque cela sert leur intérêt personnel. Il y aura ensuite un pont naturel qui se fera vers le collectif. Compte tenu du principe de la dissonance cognitive, si un individu fonctionne dans une logique de réseau et d’entraide pour gérer sa carrière, il est fort probable qu’il finira par fonctionner dans la même logique dans ses activités professionnelles. Bien sûr, la transition se fera progressivement.

Cependant, si on fait évoluer les comportements individuels sans évolution de l’organisation, on retourne à la case départ. Au-delà des comportements individuels, l’entreprise 2.0 est liée à l’existence d’un vouloir coopérer, d’un savoir coopérer et d’un pouvoir coopérer.

Le Personal Branding est donc un des moteurs possibles pour booster l’entreprise 2.0. Ce n’est pas le seul et il n’est pas en soi suffisant s’il n’y a pas une vraie stratégie des dirigeants pour transformer leur organisation en entreprise intelligente.